Effectivement si mon père a demandé le divorce avec ma mère c'était pour pouvoir se remarier avec Phylis Montgomery. Et l'expression : " telle mère, telle fille", correspond bien à Phylis et Olive Mongtomery. Pourquoi j'ai l'impression que Cendrillon sera mon nouveau surnom chez moi. Non je ne serais pas comme Cendrillon ! Je n'ai pas envie qu'on me traitre comme une esclave ! Si elles me traitent comme une esclave de toute façon, je vais les envoyer balader comme il se doit ! Personne ne me donne d'ordre, surtout pas elles ! Ce n'est pas possible que mon père l'aime. Ou alors il a vraiment très mauvais goût en matière de femme. A chaque que je regardais la mère ou la fille, j'avais froid dans le dos. Je les aimais pas et j'étais sûr qu'elles étaient en train de préparer quelque chose. Déjà, la chère et tendre Olive ne se gênait pas pour me faire vivre un enfer au lycée. J'étais bien avant au lycée, j'étais presque invisible aux yeux des autres élèves. Et maintenant je suis considérer comme la demie-sœur d'Olive et qui a une mère folle. Peut-être qu'être la demie-sœur de cette peste peut avoir des avantages mais certainement pas pour moi puisqu'elle ne m'aime pas. Elle fait tout pour m'humilier, déjà que j'arrive très bien à m'humilier toute seule alors je n'avais pas besoin d'aide. Et puis il y a eut ce fameux jour. Ce jour qui a confirmé ce que je pensais. Cette pétasse et sa mère manigançaient bien quelque chose. C'était durant le diner, comme d'habitude je ne disais presque rien et les deux autres se comportaient comme .... comme des pétasse et mon père ne disait rien aussi comme à son habitude.
« Au fait Ezra pourquoi tu es allé à l'infirmerie aujourd'hui ? Tu es malade ? » Je n'aimais pas qu'on m'appelle par mon premier prénom et elle s'amusait à le faire rien que pour m'énerver. Et en plus elle avait ça avec son sourire le plus hypocrite qui existait. J'avais un mauvais pré-sentiment, mais vraiment très mauvais.
« J'avais la tête qui tournait en sport et on m'y a emmener ... » Et lorsque j'ai croisé le regard de mon adorable belle-mère, j'ai eut un frisson dans tout le corps. Elle préparait quelque chose, j'étais sur qu'elle était en train de préparer quelque chose et ce n'était pas bon pour moi.
« Tu es souvent 'malade' ces derniers temps Ezra ... Et pourtant tu semble être vraiment en bonne santé ... » Elle avait regardé mon père comme s'il devait dire quelque chose.
« Raiponce ... Nous pensons que tu devrais aller voir un psychologue .... On a remarqué ces derniers temps que tu te faisais passer pour un peu trop malade et donc que ... » Nous ? On ? Cette pétasse n'a pas fait croire à mon père que j'étais folle ?
« Que quoi ? Que je suis folle moi aussi ? Je ne suis PAS folle ? Et je ne faisais pas semblant d'être malade ? C'est sur que c'est sympa de faire semblant d'avoir une grippe ou alors une crise d'allergie !!! » Et là j'ai compris où mon père voulait en venir. Ils croyaient que j'avais le syndrome de Münchhausen.
« Tu vois Friedrich, je te l'avais dit qu'elle était violente, et c'est l'un des symptômes ... » D'accord, cette garce voulait m'éliminer de la vie de mon père. Et ça n'a pas loupé. Dans les jours qui ont suivit, j'ai été voir un 'psy' qui a déclarer qu'effectivement que j'avais le syndrome de Müncchausen. Je pense plus que c'était un charlatant que ma belle-mère a payé pour qu'il dise ça et que j'aille dans un asile. Et je dois dire que l'asile c'est sympa, il y a une bonne ambiance. Enfin je n'y suis resté qu'un mois. Puisque là un vrai psy, m'a déclaré que j'étais saine d'esprit. Et je suis donc retourner chez moi pour le plus grand malheur de ma belle-mère et de ma demie-sœur.
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Olive n'était toujours pas là. Tant mieux. Je déposais la commande ainsi la note. Tout allait pour le mieux. Elle n'était pas revenue. Enfin c'est ce que je croyais, jusqu'à ce je rentre dans quelqu'un et que je me retrouve les fesses par terre.
« Les serveuse ici ne sont vraiment pas douées. » Je me relevais tant bien que mal. Sans la regarder bien sûr. Quoi que j'aurais du regarder. Comme ça j'aurais vu qu'elle avait pris son verre pour le verser sur moi ensuite. Génial, elle m'avait reconnu.
« Désolé, Ezra moi aussi je peux être vraiment maladroite tu vois. » Et c'est en rigolant que Olive et sa bande était partie du bar. Sans payer, sinon ce n'était pas drôle. Quelque chose me dit qu'elle n'allait pas partir tout de suite.