the story of the impossible.

« Rah flûte je suis en retard. » Elle fini rapidement sa dernière gorgée de café, les yeux constamment accrochés à sa montre, comme si ça allait empêcher de le temps de continuer à filer. Leandre lui jeta un regard plus que suggestif. Elle savait très bien ce qu'il pensait de son travail ; elle voulait croire qu'il ne faisait que son rôle de meilleur ami et qu'il s'inquiétait de son bien être, comme n'importe quel ami le ferait. Mais il trouvait toujours le moyen de dire quelque chose qui l'énervait. Comme si il croyait que le fait de lui remonter les bretelles allait la faire changer d'avis et renoncer. Elle était née pour être détective privé, d'ailleurs, ne disait-il pas lui même qu'elle était une vraie fouineuse et qu'elle était la reine pour découvrir les secrets ? C'est bien connu, rien ne lui échappait. Elle faisait de l'excellent boulot, elle était sérieuse, et ses clients préféraient se concentrer sur ces quelques vérités évidentes plutôt que sur sa maladresse légendaire. Leandre croisa les bras et la regarda enfiler sa veste d'un oeil sceptique. Elle leva les yeux au ciel. « Ne me regardes pas comme si j'allais m'engager dans l'armé ou faire quelque chose de profondément stupide. Je vais juste au boulot, comme la plupart des gens sur cette terre. » - « Mais la plupart des gens ne pourchasse pas des criminels. » - « Ce ne sont pas des criminels, et tu le sais très bien. » - « Pour moi c'est la même chose. » - « Tu n'es vraiment qu'une tête de mule ! » - « Et toi tu n'es qu'une inconsciente ! On reparlera de ton super métier quand tu te seras fait tirer dessus. » Elle lui fit les gros yeux. « Ton soutien fait vraiment plaisir à voir, c'est fou. » Leandre soupira longuement. Il l'adorait, ça ça ne faisait aucun doute. Mais parfois il se demandait vraiment ce qui se passait dans sa tête, et surtout à quoi elle avait pu penser quand elle avait décidé de se lancer dans cette profession plus que farfelue. Pourquoi n'avait-elle pas choisis des études de droit ou d'art ?! Ça lui aurait apporté beaucoup moins de problèmes, et ça leur aurait causé beaucoup moins de soucis à tous les deux. Il avait l'impression que tout cela n'était qu'un jeu pour elle, comme si elle participait à un Cluedo géant. Alors que là de vraies vies étaient en jeu, dont la sienne en première ligne. A croire qu'elle ne savait pas dans quoi elle s'engageait réellement. Il croisa les bras et la regarda se préparer pour reprendre du service. « Ne glisse pas sur une plaque d'égout en sortant. » Elle réagit à peine à cette boutade et claqua la porte derrière elle. Elle avait parfaitement entendu sa remarque, mais elle avait préféré l'ignorer. Et il valait mieux, puisqu'en effet, à peine était-elle descendue sur le trottoir, qu'elle glissa sur la dite plaque et tomba durement sur les fesses en plein milieu de la rue. Elle se releva en grognant et regagna sa voiture. Pure coïncidence selon elle. Après tout ce n'était pas la première fois qu'une telle chose lui arrivait, ça faisait presque partie de son quotidien tellement c'était fréquent chez elle. On est maladroit ou on ne l'est pas.

« Des roses blanches. Il paraît que ce sont tes fleurs préférées. » Birdy le regarda avec des yeux ronds, s'attardant alternativement entre lui et les fleurs qu'il tenait dans les mains. Comment l'avait-il su ? Puis un grand sourire s'étira sur ses lèvres. Elle était visiblement ravie. Ce genre d'attentions avait toujours le don de la chambouler, et c'est vrai qu'il lui en fallait peu pour la faire craquer totalement. Car si il y avait bien quelque chose de totalement incompréhensible chez elle, c'est bien sa façon de tomber inexorablement amoureuse du premier venu, sans même en savoir plus sur lui que son prénom et la plaque d'immatriculation de sa voiture. Elle n'avait pas besoin de beaucoup plus, mais la plupart du temps elle se faisait des idées, et ça ne durait jamais bien longtemps. « Comment as-tu... » - « Tu n'es pas la seule à être douée pour les enquêtes. » Regard de velours, sourire ultra-bright digne du pub pour du dentifrice, et elle sentait déjà son coeur palpiter comme un fou dans sa poitrine. Il lui caressa doucement la joue du bout des doigts, comme si il marquait son territoire, puis son visage s'approcha lentement du sien, jusqu'à ce que ses lèvres touchent les siennes dans un tendre baiser. Elle avait des papillons dans le ventre, et une petite voix dans sa tête ne cessait de lui répéter :"c'est le bon, c'est le bon." Il avait l'air tellement parfait, il correspondait tellement à l'image qu'elle se faisait de l'homme idéal, de l'homme qu'elle attendait depuis toute petite. Il l'embrassa une dernière fois, lui sourit tendrement et disparu dans la rue. C'était sans doute la dernière fois qu'elle le voyait, mais elle était heureuse. « J'ai rencontré l'homme de ma vie. » Dit-elle en se laissant tomber dans le canapé à côté de Leandre. Celui-ci lui lança un regard plus que sceptique, puis se replongea dans son magazine de musique. « Encore ? Je croyais que c'était Sam l'homme de ta vie. Oh mais non attends, il t'a quitté il y a deux semaines... » Elle lui balança un coussin à la figure, légèrement vexée par ses paroles. « Quand est-ce que tu te rendras compte que ces types ne sont pas pour toi ? T'en as pas marre de te faire piétiner le coeur comme ça ? T'es vraiment désespérée à ce point là ? » - « Tais-toi, tu ne sais pas de quoi tu parles. » Finalement elle n'aurait peut-être pas dû venir jusqu'ici. Il n'était visiblement pas la personne à qui elle devait confier ses histoires de coeur. Il ne comprenait jamais de toute façon. Elle se leva et s’apprêta à quitter l'appartement à grandes enjambées, mais Leandre se mit rapidement sur ses pieds et se posta devant elle. « Écoutes je suis désolé, ce n'est pas ce que je voulais dire. » Elle croisa les bras et fit mine d'être à peine intéressée par ce qu'il disait. « Je veux juste ton bien Birdy, et je ne voudrais surtout pas qu'un de ces gugus jouent avec tes sentiments. Tu mérites tellement mieux. » Il ne comprendrait jamais son engouement pour le grand amour, mais il savait que c'était important pour elle, que ça lui donnait presque l'envie de vivre, et qu'elle avait ce besoin presque maladif de se sentir aimée. Tant pis si c'était pour un mois, une semaine ou même une heure. Elle se détendit, lui souria, et se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un petit baiser sur sa joue. Il avait été un peu dur avec elle, comme souvent quand elle lui parlait de ses histoires de coeur, mais elle n'arrivait jamais à lui en vouloir. Après tout ils étaient meilleurs amis depuis si longtemps.

héhé et t'as pas tout vu.
pas de problème pour le lien cocotte, ce sera avec plaisir.

attends j'ai à peine commencé t'es maline toi -madame la validée-

merci lowelle
et j'en profite pour dire que j'ai fini ma fiche

merci beaucoup